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Les hypermarchés et les drives aujourd’hui.

Aujourd’hui les hypermarchés remarquent qu’ils sont en perte de clients. En effet, cela est principalement dû au développement du drive. Plus de 2,3 millions de ménages utilisent ces nouveaux services. Le « click & drive », où le client retire à un entrepôt ses courses ou le « service drive » permettant au client de retirer sa commande à l’accueil du magasin, là où il a passé la commande. Désormais, ces 2 formes de distribution dépassent l’hypermarché traditionnel. C’est pour cela, que les enseignes de grande distribution sont contraintes de se pencher sur la question de l’ouverture d’un système de drive. Ce système permet au client un gain de temps car aujourd’hui faire les courses est devenu une corvée.

L’Evolution du drive en France

Même si la rentabilité du concept du drive reste encore aujourd’hui à prouver, notamment concernant le « service ». Cela demeure plus couteux en main d’œuvre par rapport aux hypermarchés. Mais les enseignes de la grande distribution ont trouvé la parade et se lancent quand même dans les ouvertures de drive. Le réseau E. Leclerc, au 25 mars dernier, était l’enseigne qui comptait le plus de drive soit 462. D’autres comptabilisent un grand nombre de Drive comme Intermarché (379) et Carrefour (353). Aujourd’hui la formule séduit de plus en plus de consommateurs grâce aux gains de temps. Fin mai 2013, un cabinet, Kantar, évaluait la part de marché des drives à 2,8% et prévoyait qu'elle double pour atteindre entre 5 et 6% en 2015.

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"En période de crise, le drive n’est donc pas un argument économique, mais un argument d’économie de temps pour les consommateurs."

Les raisons du développement du Drive

Tout d’abord rappelons que le drive est une originalité française. Il est intéressant de se pencher sur le succès du drive. Il faut savoir que les prix restent les mêmes que dans les hypermarchés. Donc cela ne peut être un critère de sélection venant des consommateurs. En période de crise, le drive n’est donc pas un argument économique, mais un argument d’économie de temps pour les consommateurs. Cela est prouvé car nous remarquons que les hypermarchés qui perdent des parts de marché sont les hard-discounts. En conclusion sur ce point-là, le hard-discount qui comptait 14% de parts de marché en 2008 n’en compte plus que 11,8 en février 2014. Pourtant, le hard-discount est moins cher que le drive. Il faut donc savoir qu’en termes de temps, une minute de temps d’achat par produit en hard-discount est 3 à 6 minutes incluant le temps d’accès au parking bien évidemment. Cela revient à acheter 10 articles en hard-discount par rapport à 15 en drive. Maintenant, la clientèle des hard-discounts s’est penchée sur le choix d’un autre type de distribution, celui du drive, cela permet d’économiser du temps et d’avoir un choix plus large sur les produits. Donc le temps ne serait plus un critère d’achat ou très peu.

Les résultats du Drive et son avenir.

Pour finir, il est à noter que les adeptes du drive sont les mères de famille car elles sont en manque de temps donc parmi elles : 70 % y sont fidèles et 92 % l’ont recommandé. Il faut savoir également que le drive aujourd’hui capte 2,3 % des ventes de produit de grande consommation. Pour Auchan et Leclerc, le drive représente 5 % et 3 % de leur chiffre d’affaires. Pour l’avenir, ce chiffre va évoluer car de nombreux drives ouvrent encore leurs portes. « En 2015, ce marché pourrait représenter 4,75 milliards d’euros de chiffre d’affaires, soit 6 % des ventes totales de produits de grande consommation en France », estime Kantar Worldpanel. Mais par la suite, malgré l’emballement des ventes, une question se pose encore, celle de la rentabilité des drives. C’est donc pour cela que les enseignes se demandent s’il ne faut pas facturer leur client sur la préparation de leur commande. Cela pourrait permettre au drive de devenir rentable car le service est couteux. La forte adhésion des Français au concept du drive n’est-il pas finalement qu’une passade ?

 

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