Quelle insertion pour les jeunes ingénieurs diplômés de l’industrie ?

L'insertion des jeunes ingénieurs diplômés de l’industrie 

La Conférence des Grandes Écoles a publié en juillet dernier sa 22e enquête concernant l’insertion des jeunes ingénieurs diplômés dans le monde professionnel. Chaque année, le but de cette étude menée auprès des grandes écoles françaises est de mesurer la valorisation sur le marché du travail des formations qu’elles proposent, à travers la capacité de leurs diplômés à trouver un emploi dans leur domaine d’étude.

Le taux d’actifs en activité par rapport à la population active atteint 80,5%, pour les titulaires d’un diplôme d’ingénieur, contre 81,5% l’année précédente. Un chiffre en très légère baisse mais qui reste dans la moyenne de ces dix dernières années. Le taux d’insertion de l’avant-dernière promotion atteint quant à lui 93% : la preuve que les diplômés des grandes écoles s’insèrent toujours aussi bien dans la vie active, mais dans des délais un peu plus longs qu’auparavant.

Le nombre de CDI reste stable pour atteindre un taux de 75%, contre 76% l’année passée. Un nombre qui décroit légèrement depuis environ dix ans, contrairement au taux net d’emploi qui se stabilise. En cause, la crise financière qui touche également les ingénieurs et qui incite les entreprises à recruter d’abord en contrat à durée déterminée.

les jeunes ingénieurs toujours attirés par le transport

Dans l’industrie du transport automobile, ferroviaire, aéronautique ou encore spatial, les emplois directs (c’est à dire directement liés à la production) et le BTP diminuent, tandis qu’on observe une augmentation des emplois indirects. De leur côté, les emplois directs dans l’industrie agroalimentaire (IAA), l’industrie chimique, l’industrie pharmaceutique et l’industrie des technologies de l’information restent stables par rapport aux années précédentes.

L’industrie du transport reste le secteur le plus attractif pour les nouveaux titulaires d’un diplôme d’ingénieur. Les secteurs de prédilection des hommes sont, dans l’ordre, l’industrie des transports, les services des technologies de l’information, l’énergie puis le BTP. De leur côté, les femmes sont moins présentes dans les TIC (services et industries de l’information), puisqu’elles représentent environ un emploi sur six. À titre de comparaison, elles occupent un emploi sur cinq dans l’industrie du transport, et un emploi sur quatre, soit 25% des postes, dans le secteur de l’énergie.

En revanche, les femmes diplômées récemment sont présentes majoritairement dans les industries agro-alimentaires, dans l’agriculture, la sylviculture, la pêche et l’industrie chimique ou pharmaceutique.

Source : www.fedingenierie.fr

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