Entrepreneuriat : l'optimisme des jeunes, la crainte des parents
Les parents favorables, mais pas pour leurs enfants
Si la volonté d’entreprendre se fait de plus en plus importante chez les jeunes, leurs parents ne sont pas rassurés et préfère qu’ils jouent la carte de la sécurité. Ainsi, si 72% des jeunes de 18 à 27 interrogés pour l’étude considèrent que créer une entreprise leur offrira une nouvelle vie plus facile que ne leur offre leur emploi actuel, 72% des parents ripostent et déclarent que leurs enfants devraient rester dans le monde salarial de l’entreprise.
Pourtant, cela ne veut pas dire que la génération au-dessus n’est pas favorable à l’entreprise. Bien au contraire, les français veulent de plus en plus de possibilités pour créer leurs entreprises, et sont de plus en plus favorables à l’entrepreneuriat : 7 français sur 10 pensent que créer son entreprise est plus valorisant que le salariat, selon une étude effectuée pour le salon des entrepreneurs. Cependant, les parents ne sont pas rassurés pour leurs enfants, car une création d’entreprise peut se solder par un échec. Effectivement, 93% des parents interrogés estiment qu’il y a beaucoup plus d’obstacles et de problèmes rencontrés dans le monde de l’entrepreneuriat que dans celui de l’entreprise.
 | "72% des jeunes de 18 à 27 interrogés pour l’étude considèrent que créer une entreprise leur offrira une nouvelle vie plus facile que ne leur offre leur emploi actuel" |
L’optimisme des jeunes français
Si les parents ne sont pas rassurés, les jeunes étudiants ou actifs français se montrent pourtant très optimistes quant à l’entrepreneuriat et les perspectives d’avenir que cela peut leur offrir. En effet, 87% des jeunes interrogés estiment que la création d’entreprise est possible dès la sortie de leurs études. En général, les français se montrent optimistes. En effet, 37% des français, tout âge confondu, disent qu’ils auraient envie d’entreprendre s’ils en avaient la possibilité.
Les jeunes sont donc de plus en plus optimistes face à la création d’entreprise et ils semblent accepter les obstacles, qui font partie du jeu. La moindre rémunération, par exemple, n’est pas un problème. Effectivement, 86% des jeunes interrogés acceptent dans un premier temps d’avoir un salaire moins élevé, tant qu’ils peuvent être leur propre patron. La liberté semble primer sur les avantages financiers. Tous ces chiffres traduisent bien l’état d’esprit des jeunes étudiants ou actifs qui désirent s’émanciper du monde de l’entreprise qui peut parfois ne pas offrir toutes les possibilités qu’ils souhaitent.
Ces articles peuvent vous intéresser
