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2 des préoccupations majeures des banques et assureurs français

Ce sentiment est partagé au niveau international par la majorité des acteurs du secteur, comme le montre l’enquête menée par Robert Half Financial Services auprès des dirigeants de l’industrie financière dans 7 pays dans le monde (Allemagne, Canada, Etats-Unis, France, Hong Kong, Royaume-Uni et Singapour).

préoccupations-majeures-banque-assuranceCette étude porte notamment sur leur ressenti quant au recrutement et à la fidélisation de leurs meilleurs collaborateurs alors que leur secteur évolue dans un environnement difficile.

Parmi les dirigeants du secteur interrogés dans ces 7 pays à travers le monde, près de 9 sur 10 (89 % - 82% en France) estiment qu’il est assez ou très difficile de recruter des professionnels qualifiés dans le secteur de la bancassurance. En France, c’est dans le domaine de la finance et de la comptabilité qu’il est le plus complexe de recruter des collaborateurs compétents.

A l’échelle mondiale, 83 % des répondants (76% en France) se disent assez ou très inquiets à l’idée de perdre leurs meilleurs collaborateurs en 2013 au profit de leurs compétiteurs.

Face à une reprise attendue de l’économie et une vague croissante de réformes réglementaires à travers le monde, l’enquête menée par Robert Half Financial Services indique que l’industrie financière a encore un autre (double) défi à relever : trouver et fidéliser ses collaborateurs. Selon une étude réalisée par le spécialiste du recrutement Robert Half Financial Services, près de 9 top managers sur 10 (89 %) déclarent avoir des difficultés à recruter, et 83 % affirment craindre que leurs meilleurs collaborateurs les quittent pour d’autres opportunités cette année.

« Alors que dans les établissements financiers, certaines activités ont été soumises à des réductions budgétaires, d’autres plus rentables bénéficient d’investissements et nécessitent de nouvelles embauches depuis le début de cette année », déclare Thierry Mageux, Business Development Director de Robert Half Financial Services. « Il n’est pas toujours évident de trouver les bons professionnels sur certaines fonctions, en particulier en finance et comptabilité, dans le contrôle des risques et en compliance ou encore en actuariat.».

Les défis du recrutement

89 % des dirigeants interrogés déclarent qu’il est actuellement assez ou très difficile de trouver des professionnels qualifiés. Selon cette étude, la pénurie de professionnels dans ce domaine est particulièrement importante à Hong Kong, où 95 % des répondants ont fait part de difficultés à recruter. Même en France, pays a priori bénéficiant de la situation la moins difficile selon l’étude Robert Half Financial Services, 82 % des acteurs de l’industrie financière – soit plus de 8 sur 10 – rencontrent des difficultés de recrutement.

« Les recherches de profils ultra-spécialisés (notamment en actuariat, risques, comptabilité…) requis notamment compte tenu des nouvelles exigences réglementaires et comptables s’avèrent souvent compliqués car ces profils sont pénuriques. Il devient de plus en plus difficile de construire des équipes avec de telles compétences», explique Thierry Mageux.

Problèmes de fidélisation

Face à une économie en pleine mutation pour les professionnels capables d’assumer des fonctions notamment en comptabilité et finance, gestion des risques et conformité, et dans le commercial, tous les acteurs du secteur au niveau international craignent que leurs meilleurs employés ne les quittent pour saisir d’autres opportunités. D’après la même étude, la grande majorité (83 %) des dirigeants du secteur interrogés se disent assez ou très inquiets sur leur capacité à fidéliser leurs meilleurs collaborateurs cette année.

C’est à Hong Kong et Singapour que les cadres dirigeants se déclarent les plus inquiets, où respectivement 93 % et 92 % d’entre eux évoquent la crainte de perdre leurs employés les plus talentueux. Dans chacun des sept pays couverts par l’étude, au moins 76 % des sondés ont exprimé un certain degré d’inquiétude.

« Cette préoccupation en France est réelle. La valeur ajoutée dans le secteur de la banque et de l’assurance repose notamment sur la qualité des personnes qui le composent. On note d’ailleurs des disparités plus fortes qu’avant dans l’octroi des bonus car les enveloppes se réduisant, des choix doivent être faits. » explique Thierry Mageux.