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Paris / province : quelles différences ?

Quitter Paris pour la province, c’est ne pas prendre en compte les images souvent négatives que l’on a de la vie en région. Paris et sa province connaissent des migrations, un phénomène que l’on appelle le « régiotropisme ». Pouvoir d’achat, salaire, emplois… Toutes les réponses à vos questions et plus !

Différences entre Paris et la province

Cette question, vous vous l’êtes forcément déjà posée : Où vit-on le mieux en France ?
Grâce à des facteurs comme la rémunération, le coût de la vie ou le temps de trajet entre la maison et le lieu de travail, vous pourrez peser le pour et le contre de la vie dans la capitale et ses régions.

- Paye
Les chiffres de l’INSEE révèlent que l’écart des indemnités entre Paris-province se situe entre 20 et 25%. Cette marge de paies entre les travailleurs parisiens et leurs confrères régionaux peut en décourager certains qui envisageaient de demander une mutation de l’agglomération vers la province. Or, il ne faut pas oublier de prendre en compte un autre indicateur décisif : le coût de la vie.

NB : le SMIC – Salaire Minimum Interprofessionnel de Croissance – est identique à Paris et en province.

- Coût de la vie
Ce ne sera sûrement pas une surprise pour vous : vivre à Paris et en province, ce n’est pas la même chose ! Dès 2008, l’Institut National de la Statistique et des Etudes Economiques faisait savoir qu’à Paris, la vie y est plus chère de 13%, en moyenne, un clivage assez important. De même pour les produits alimentaires qui sont 6% plus chers dans la capitale qu’ailleurs en France et l’habillement qui y coûte autour de 10% de plus, toujours selon l’INSEE.
Un autre facteur reste intéressant à comparer : le temps de trajet entre le domicile et le travail.

A lire : Les entreprises qui recrutent en Ile-de-France en 2015

- Temps de trajet
Aux Parisiens lassés par les embouteillages systématiques aux heures de pointe et les parcours du combattant effectués dans les métros, tout cela en étant agglutiné contre la vitre : vous pourrez diviser par 2 le temps passé dans les transports. En effet, les Franciliens prennent environ 34 minutes pour se rendre sur leur lieu de travail, deux fois plus de temps que leurs homologues régionaux.
Néanmoins, cette information est à relativiser puisque vous devez garder en tête que le réseau de transports en province n’est pas aussi développé qu’en Ile-de-France. Par conséquent, la possession d’une voiture est tout du moins vivement recommandée et vous devez allouer un budget pour vos déplacements quotidiens.

- Opportunités d’emplois
Il n’y a pas photo, la région francilienne a la côte auprès des sociétés et des français : on y compte pas moins de 6 millions d’actifs contre « seulement » 2,7 dans le Rhône-Alpes.
Pourtant, un changement est en train de s’opérer et pourrait bien bouleverser cette situation. C’est ce que l’on appelle le « régiotropisme ». Ce phénomène, qui consiste à quitter Paris pour s’installer en province séduit de plus en plus de Français. On estime même à 200 000 le nombre de personnes sautant le pas chaque année. Toutefois, ce n’est pas une décision à prendre à la légère : nombreux (ses) sont celles et ceux qui hésitent, redoutant de ne pas retrouver un poste équivalent, de s’éloigner de leur vie de famille et de leurs ami(e)s ou encore de renoncer au dynamisme et au côté cosmopolite de la vie parisienne.
Certaines régions attirent particulièrement les Franciliens : le PACA, la Bretagne, le Languedoc-Roussillon, l’Aquitaine et le Pays de Loire. Des villes comme Lyon, Nantes et Lille sont parmi les plus prisées.
Une autre donnée fera peut-être la différence : le chômage.

- Taux de chômage
Il est, sans surprise, moins élevé à Paris et ses alentours que dans le reste de la France. On note un écart d’un peu moins de 9% entre la capitale et les autres régions pour ce début d’année 2015.

 

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"Certaines régions attirent particulièrement les Franciliens : le PACA, la Bretagne, le Languedoc-Roussillon, l’Aquitaine et le Pays de Loire"

Adieu Paris, bonjour la province !

La différence de rythme dans la vie professionnelle parisienne et de ses régions n’est pas un cliché. Si vous pensiez que ce clivage n’était qu’une impression, détrompez-vous !
En province, la notion du temps est différente : on y ressent moins le stress au travail, le rythme est détendu par rapport à celui de la capitale.
Si vous vous installez dans le PACA par exemple, il n’y a aucun doute sur le fait que vos journées seront ensoleillées. En Bretagne, la fraîcheur du vent deviendra familière.

Autre avantage : trouver un équilibre entre vie professionnelle et vie personnelle. Avec du trajet en moins et le travail qui commence plus tôt, cela laisse plus de temps pour profiter de sa famille et permet d’envisager plus sereinement d’en fonder une.

De plus, un des points positifs les plus appréciés des « régiotropistes » est la possibilité de nouer des relations plus personnelles avec leurs collègues, établir des rapports plus humains.

Des régions comme la Bretagne ou le Languedoc-Roussillon ont beau plaire à nombre de Franciliens, elles n’ont (pas) encore le pouvoir d’attraction qu’exercent Paris. Une majorité écrasante des sièges sociaux se situe dans la capitale, ce qui ne permet pas aux entreprises basées hors agglomération de jouir d’une renommée internationale. Un inconvénient qui limite les opportunités de carrière en dehors de la France.
Souvent, les salariés « expatriés » ne le sont que pour une courte durée, quelques années en général. Les besoins étant plus nombreux dans la métropole, les DRH doivent souvent les ramener à Paris.

Des salons Paris-Province sont organisés pour vous aider à faire le point sur votre projet de « régiotropisme ».
Vous pourrez vous renseigner auprès de Parcours France ou Provemploi au Salon pour vivre et réaliser vos projets en région qui aura lieu le mardi 13 octobre 2015.