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Responsable de production : un profil polyvalent et expérimenté

Le responsable de production est sans doute le métier qui recrute le plus dans l’agroalimentaire. Cheville ouvrière du processus de fabrication d’un produit, il en gère toutes les étapes. Cela fait de lui un profil incontournable dans ce secteur.

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Le responsable de production organise et chapeaute les différentes étapes de fabrication d’un ou de plusieurs produits d’une structure agroalimentaire. Ses tâches peuvent varier d’une entreprise à l’autre en fonction du produit fabriqué et des équipes qu’il doit superviser. « Il y a une différence notable entre le responsable de production d’une usine de yaourts où les gens gèrent des machines, et le responsable d’une usine de découpe de poulets où les personnes font le produit à la main », explique Patrick Lecq, responsable de la région Ouest chez Hudson. Outre le management des équipes et la coordination des différents ateliers de fabrication, il doit gérer les coûts, veiller au respect des délais et des normes de qualité, tout en cherchant à améliorer la production tant sur le plan technique que sur le plan opérationnel.

Du fait de la polyvalence et du volet managérial important du poste, l’accès à cette fonction est restreint. « Il n’y a pas de postes pour les jeunes diplômés puisqu’on cherche des gens expérimentés ayant au minimum 5 années d’expérience », confirme Patrick Lecq. Une première expérience de responsable adjoint ou de chef d’unité d’une production plus modeste peut constituer un bon sésame. Question formation, plusieurs voies sont possibles : un BTS sciences et technologies de l’aliment, une licence pro en gestion de production industrielle, un diplôme d’ingénieur agroalimentaire… Ce qui prime avant tout, ce n’est pas tant le diplôme que la compétence du candidat. « On cherche des gens qui font du volume, de la qualité, qui respectent les délais, qui ont un savoir-faire et qui savent compter », rappelle le responsable d’Hudson. Et la rémunération est à la hauteur des nombreuses qualités requises, « entre 40 et 60 K€ brut par an », selon Patrick Lecq. De quoi susciter quelques vocations !

Agnès Wojciechowicz