À la rencontre de la génération Z

Ils sont nés dans les années 1990 - 2000, en pleine révolution numérique ; les jeunes de la génération Z commencent à faire leurs premiers pas sur le marché du travail ! Une irruption qui affole déjà les entreprises traditionnelles dont les règles de fonctionnement rigides ne correspondent plus aux aspirations de cette nouvelle génération élevée par les réseaux sociaux et les smartphones.

Une génération d'hyperconnectés, tout autant créative qu'autodidacte, qui s'est mise en tête de trouver le poste parfait, pendant que les Millennials, autre nom de la génération Y, privilégiaient quelques années plus tôt la stabilité financière. Une perspective utopiste qui peut néanmoins lui valoir d'amères déceptions face à un monde du travail qui éprouve parfois des difficultés à se réinventer.

Conscients de l'instabilité du contexte économique dans lequel ils ont grandi, les jeunes de la génération Z préfèrent de façon presque instinctive se tourner vers l'entrepreneuriat plutôt qu'embrasser une carrière plus confortable en entreprise. Et si le portage salarial pouvait répondre à leurs aspirations ?

Le portage salarial : une solution adaptée à la génération Z ?

Qu'est-ce qui, dans le portage salarial, pourrait séduire une génération allergique à l'autorité et résolument tournée vers l'avenir ?

Rappelons tout d'abord dans les grandes lignes le fonctionnement de cette forme de travail née à la fin des années 1980. Embauché par une société de portage salarial, le salarié porté est libre de choisir sa clientèle en fonction de ses critères. Il s'organise comme il le souhaite, négocie les modalités et les honoraires de ses interventions, et perçoit chaque mois un salaire proportionnel à son chiffre d'affaires. Une responsabilisation et une autonomie qui font directement écho aux revendications des jeunes diplômés de la génération Z.

À l'inverse d'un freelance classique, le salarié porté bénéficie d'une protection sociale héritée du salariat. Il perçoit ainsi des allocations chômage en cas d'inactivité, cotise pour sa retraite, est couvert par une mutuelle d'entreprise et reçoit des indemnités en cas d'arrêt maladie. La prise de risque est donc bien moindre comparée à une création d'entreprise.

En plus de ce cadre sécurisé, le salarié porté profite d'un encadrement de proximité, assuré par un accompagnateur personnel et une équipe juridique, à son service. Il peut ainsi gérer son activité en déléguant ses obligations administratives et demander conseil, s’il en ressent le besoin.

Découvrez le guide sur le portage salarial de Cadres en Mission.

Portage salarial classique ou portage en ligne ?

Habituée à se servir d'internet en n'importe quelle circonstance, la génération Z aura naturellement tendance à se tourner vers le portage en ligne plutôt que vers le portage salarial plus traditionnel. Attention toutefois à bien comprendre ce que ce choix implique !

En effet, aussi pratique soit-elle, la solution du portage en ligne s'accompagne de quelques inconvénients : l'accompagnement accordé est nécessairement moins complet et le salarié porté ne peut en général pas accéder au parcours de formation proposé par la plupart des sociétés de portage classiques pour acquérir de nouvelles compétences.

Par ailleurs, le portage salarial classique, qui sous-entend une sélection à l'entrée et un suivi minutieux de l'activité de salarié porté, est un gage de sérieux pour les entreprises en recherche d’un prestataire. Un point à ne surtout pas négliger pour une génération qui fait à peine son entrée sur le marché du travail.