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Entrepreneuriat : les français veulent plus de possibilités pour créer leurs entreprises

Dans un contexte d’insertion difficile des jeunes dans le monde du travail, l’entrepreneuriat apparaît plus que jamais comme une solution pour l’avenir des jeunes actifs. Mais s’ils sont nombreux à y penser, ils sont très peu à se lancer. Retour sur les chiffres et les enjeux que représentent les jeunes entrepreneurs.

Un manque de formation à l’entrepreneuriat

Alors que la 7ème conférence des entrepreneurs s'est déroulée le 17 novembre à Bercy, 30% des français seraient prêts à créer leur entreprise, contre 42% au niveau mondial, selon une étude de l’institut allemand GFK pour Amway. Parmi les 18-24 ans, un quart des jeunes pense à créer sa start-up un jour dans sa vie professionnelle. Les raisons sont multiples mais deux reviennent en majorité. En effet, 47% d’entre eux souhaitent se tourner vers l’entrepreneuriat pour ne plus avoir à répondre d’un supérieur. D’autre part, 39% trouvent que c’est une bonne solution pour mener à bien ses propres projets.

Malgré cette volonté entrepreneuriale, c’est seulement un français sur trois qui se dit prêt à créer sa propre entreprise, ce qui est beaucoup moins qu’au niveau mondial. De plus, en 2013, la création d’entreprise en France a chuté de 2%. Comment expliquer cela ? Ils sont 41% de français à penser que le manque de formation est un obstacle majeur à l’entrepreneuriat. Par ailleurs, on peut aussi mettre en exergue le manque de temps des salariés qui ont déjà un travail, et ne peuvent donc pas mener à bien leur projet comme ils le voudraient.

7 français sur 10 pensent alors que l’esprit d’entreprise s’apprend, on ne naît pas avec. Et pour l’apprendre, il faut plus de possibilités aux français, et surtout une formation.

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De nouvelles cartes en main pour les étudiants 

Le gouvernement prend la question de l’entrepreneuriat au sérieux, comme on a pu le voir en septembre 2014 durant le Colloque national AJE (Association Jeunesse et Entreprises) à l’ENSAM, où Manuel Valls à répéter la nécessité de « créer des passerelles entre les jeunes et le monde de l’entreprise ».

Geneviève Fioraso, la Secrétaire d’Etat à l’Enseignement supérieure, s’est fixé pour objectif d’atteindre 20 000 créations ou reprises d’entreprises en 4 ans pour les étudiants ou les jeunes diplômés en recherche d’emploi ou début de vie active. Ce nouveau statut national d’étudiant-entrepreneur doit permettre aux étudiants d’avoir l’opportunité de créer une entreprise, peu importe leur formation et leur niveau d’études.

C’est une belle opportunité pour les jeunes souhaitant développer un projet en créant leur entreprise, dans la mesure où ils ont tous les avantages de leur statut d’étudiant, deux tuteurs (un tuteur pédagogique et un chef d’entreprise), et signent un CAPE, Contrat d’Appui au Projet d’Entreprise. Une formation qui donnera alors de nouveaux atouts aux étudiants qui souhaitent créer leurs entreprises.
 

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