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La vérité sur… l’intérim

Deuxième épisode de notre série « La vérité sur », où on s’attelle à déceler les fausses informations qui circulent sur un sujet. Cette semaine, on s’attaque à l’intérim !

Est-ce vrai que l’intérim ne nécessite pas de contrat ?

La réponse est non. Lorsqu’une entreprise veut recourir à un travailleur temporaire, elle doit signer 2 contrats, un premier appelé contrat de mise à disposition et un second, le contrat de mission.
Le premier contrat est paraphé par l’agence d’intérim et l’entreprise qui a recours au travailleur temporaire.
Le deuxième, plus spécifique que le contrat de mise à disposition doit être conclu entre la société de travail temporaire et le salarié.

Grâce à notre article consacré à l’intérim, vous en apprendrez plus sur le travail temporaire.

 

Les intérimaires ont-ils droit à une formation ?

La réponse est oui. Comme tout salarié, le travailleur intérimaire peut bénéficier d’un CIF – Congé Individuel de Formation et d’un DIF – Droit Individuel à la Formation.
L’intérimaire peut prétendre au CIF une fois qu’il a cumulé 1600 heures dans sa profession dont 600 dans l’agence d’intérim qui l’emploie. Ces heures doivent avoir été effectuées au cours des 18 derniers mois.
Néanmoins, des règles conditionnent l’accès au CIF :
- La première étant que le travailleur doive faire sa demande au maximum 12 mois avant le début du congé,
- La deuxième oblige le salarié à obtenir une autorisation d’absence écrite dont il fait la demande à sa société de travail temporaire.

Le DIF, lui, requiert un nombre total de 2700 heures dont 2100 dans l’agence où il travaille.
Comme pour le CIF, vous devez avoir l’accord de votre employeur pour pouvoir prétendre au DIF.

 

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"Contrairement aux idées reçues, il n’y a pas que les entreprises du secteur secondaire qui emploient des salariés en intérim !"

L’industrie est-il le secteur qui emploie en intérim ?

La réponse est non. Contrairement aux idées reçues, il n’y a pas que les entreprises du secteur secondaire qui emploient des salariés en intérim. On compte aussi :
- le BTP où un tiers des salariés intérimaires sont employés
- le transport qui se situe juste après l’industrie et le bâtiment en termes de nombres d’intérimaires
- le commerce, notamment les livreurs, vendeurs ou manutentionnaires
- l’agroalimentaire, domaine qui requiert tout de même des qualifications professionnelles spécifiques
- les services aux entreprises, notamment en ingénierie dans les sièges sociaux.

Vous avez sûrement entendu tout et son contraire sur l’intérim. Mais, ça y est, vous avez enfin les bonnes infos.
 

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