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Covid 19 : Les perspectives d’emploi dans l’informatique

Les conséquences sur le marché de l’emploi du coronavirus Covid-19, qualifié de pandémie par l’Organisation mondiale de la santé, restent à déterminer. Dans les technologies de l’information, les perspectives se brouillent mais laisse des possibilités pour dépasser cette période difficile. Selon les prévisions publiées en février par l’Apec, en France, la fonction informatique avait prévu de recruter près de 67 000 cadres sur l’année 2020, soit 15% de plus qu’en 2019. Nous vous proposons un point sur ce secteur d’activité et notamment les ESN, les sociétés de services informatiques particulièrement dynamiques par leur volume de recrutement annuel.

perspectives d’emploi dans l’informatique

Une clientèle en difficulté

A l’arrivée du virus et pour mieux freiner la propagation, les voyages depuis l’Europe vers les États-Unis ont été interdis mais aussi vers un grand nombre de pays des autres continents. Dans un contexte où l’incertitude gagne les marchés et les entreprises, en France, c’est une grande vague de chômage partiel qui a été mis en place pour plus de 8 millions de salariés.

Le gouvernement a fortement insisté sur l’urgence de soutenir les entreprises et fait tout pour sauver les emplois. Les secteurs comme le tourisme, les voyage d’affaires, l’événementiel, le commerce, l’électronique, la production sont impactés et ils sont le plus souvent des clients de l’IT. Les fournisseurs de solutions, de services et de prestations technologiques pourraient donc voir baisser leurs ventes, recourir au chômage partiel et, finalement, retarder certaines embauches.

Les éditeurs un peu plus confiants que les ESN

Une enquête publiée ce jeudi 10 avril par Syntec Numérique révèle que 46% des dirigeants se disent inquiets quant à la survie de leur entreprise si la reprise économique n'intervient pas dans les trois mois. Près de trois quarts d'entre eux anticipent une baisse de leur chiffre d'affaires prévisionnel sur le deuxième trimestre 2020 de 23% en moyenne.

Cet impact très concret est renforcé par un allongement perçu des délais de paiement qui risque de renforcer les difficultés de trésorerie des plus petits acteurs. Les acteurs de la relation client ou de la logistique font partie des plus impactés, avec des rythmes en diminution et des équipes à l’arrêt.

Les activités de projets, qui sont souvent le fait des moyennes ou petites entreprises, sont-elles aussi très fortement touchées. Godefroy de Bentzmann, président de l'organisation professionnelle, a appelé les pouvoirs publics à réfléchir au plus vite à un cadre sanitaire qui pourrait permettre à ses adhérents de maintenir leur activité.

Quelques bonnes nouvelles

A l’inverse, certains domaines, comme celui de l’exploitation des systèmes informatiques qui vise à garantir la disponibilité des infrastructures et des applications sont moins impactés par une baisse de leur activité. En effet, Les machines doivent continuer à tourner quel que soit le contexte

. La situation est également meilleure pour les éditeurs de solutions de cybersécurité et les acteurs du cloud. En dépit d’un avenir encore incertain, les dirigeants du secteur IT envisagent majoritairement une reprise de leurs activités à partir du dernier trimestre 2020.
 

Face à cette situation, les entreprises du numérique s’organisent afin de maintenir leurs activités et permettre à tous leurs clients et partenaires, de faire de même avec des services qui facilitent le travail et la relation client à distance.Les règles sanitaires adaptés doivent être mises en place pour permettre à ce secteur de passer ce cap difficile.