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Combien de temps faut-il rester pour réussir sa première expérience en entreprise ?

Tous les clichés existent autour de la durée de sa première expérience professionnelle. Faut-il rester deux, trois ou cinq ans ? Que se passe-t-il si le poste ne vous plait pas ? Que se passe -t-il si au contraire, vous avez trouvé le job et l’entreprise de vos rêves ? La durée de la première expérience est a priori déterminante pour votre CV et une partie de votre carrière. Alors, ce premier job doit durer combien temps ? Nous allons tenter d’y répondre !

Combien de temps faut-il rester pour réussir sa première expérience en entreprise ?

Pourquoi conseille-t-on le plus souvent de rester deux à trois ans ?

C’est l’idée la plus répandue. Tout ce que recherche un futur recruteur, c’est être rassuré. Le fait de changer rapidement de poste, c’est quelque chose qui peut justement les effrayer. Quand une entreprise fait une embauche, elle songe à tout ce que cela impliquera en relations humaines ainsi qu’aux frais d’investissement. Si le candidat semble instable et quitte l’entreprise au bout de trois mois, celle-ci devra repartir de zéro.

Rester trop longtemps dans l’entreprise de son premier job peut également être considéré comme peu attractif si vous revenez sur le marché de l’emploi. Le risque est de renvoyer l’image d’une personne frileuse, peu curieuse de découvrir des nouveautés et qui n’a pas eu envie d’évoluer en ayant peur du changement.

Une nouvelle génération ?

Clairement, aujourd’hui, les jeunes générations ont plus la bougeotte que leurs aînés ! On ne reste plus 20 ans dans la même société, comme autrefois. On parle même de la fin du CDI au profit des CDD et du travail en freelance avec le développement du télétravail. La tendance est plutôt aux expériences multiples qu’aux carrières stables. En fait de nos jours, les jeunes arrivent sur le marché du travail en ayant la plupart du temps une idée floue de leurs projets professionnels. Mêmes les stages ne permettent pas toujours d’y voir plus claire.

Les nouvelles générations n’ont peur de rien et ont envie de faire plein de choses, de bouger voire de quitter le pays. Parmi les principaux motifs d’insatisfaction lors d’un premier emploi, il y a le manque de perspectives d’évolution, le salaire trop bas et aussi l’absence de responsabilités

Quelles sont les bonnes questions à se poser et les bonnes choses à faire avant de quitter son premier job ?

Envisager que les responsabilités peuvent être élargies, peut donner un nouvel élan à notre premier emploi. Il ne faut jamais hésiter à discuter avec son supérieur pour voir ce qu’il est possible de faire en interne. Est-ce que je quitte mon emploi parce qu’il apparait que c’est plus bénéfique pour ma carrière ou parce que j’en ai vraiment envie.

Le meilleur indicateur, c’est celui du bon sens et se demander quand on se lève le matin : Est-ce que je suis content d’aller au travail ou est-ce que je commence à m’ennuyer ?

Si la décision est prise, que faut-il préparer ?

Si réellement, vous avez décidé de quitter votre entreprise, vous devez pouvoir justifier votre départ lors de vos futurs entretiens d’embauche que vous soyez resté six mois dans votre ancienne boîte, ou six ans !

On peut avoir eu de la malchance par exemple les besoins de l’entreprise ont changé, le poste était mal défini ou il y a eu un rachat. Dans tous les cas, il faut se préparer et être à l’aise avec sa justification et présenter un discours clair et limpide. Tout se joue dans la formulation !

Il faut éviter de dire du mal de son ancienne boîte et faire attention aux messages négatifs qu’on envoie. Un recruteur ne veut pas intégrer ni un contestataire chronique ni un aigri de la première heure.

Quitter son premier job au bout de quelques mois, parce qu’on s’y sentait à l’étroit, qu’on a soif d’apprendre et de bouger, cela s’entend. Tout comme de rester des années à ce même poste, tant que vous y êtes bien. La seule chose qui compte, c’est d’être attentif à vos propres envies, en étant honnête avec vous-mêmes et avec vos futurs recruteurs.